Les livres de atelier local, architectes

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En tant que pratique professionnelle, cet atelier local (2019) a été fondé à Valongo (Portugal) par João Paupério (1992) et Maria Rebelo (1991). Architectes diplômés de l'Université de Porto, João et Maria écrivent et conçoivent ensemble depuis 2014, ayant travaillé auparavant comme architectes dans le bureau Baukunst, à Bruxelles. En tant qu'événement, leurs projets sont le résultat de tou.te.s ceux qui y participent. 

Croisant la conception de bâtiments avec l'écriture et d'autres formes de recherche, leur travail s'est principalement développé dans ces derniers années dans le domaine de la maison et du logement.

atelierlocal.pt

instagram : @atelier___local

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/ Changing the art of inhabitation, de Alison & Peter Smithson, éditions Artemis (1994)

atelier local : Nous avons choisi ce livre de Alison & Peter Smithson, publié après le décès d’Alison, en hommage à tous leurs autres livres et projets. Nous les aimons surtout pour leur capacité à nous faire renouveler le sens des choses les plus ordinaires. Mais le titre de celui-ci en particulier résume aussi l'objectif que, peut-être naïvement, nous croyons avoir hérité d'un désir actif de changer l'art de vivre. Comme l'écrivait le philosophe auparavant, notre but ne doit plus être seulement d'interpréter le monde, mais de le transformer.

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/ Il fera beau demain, de Anne Lacaton & Jean-Philippe Vassal, Institut français d’architecture (1995)

atelier local : “Trop de confort. On se prive d’architectures extra-ordinaires à cause d’un peu trop de confort bourgeois.” Ces mots répercutent chez nous chaque fois que nous entamons un nouveau projet. Avec plus ou moins de succès, selon les interlocuteurs que nous rencontrons de l’autre côté. En tout cas, à la fois poétique et politique, ce que ce petit texte nous apprend, c'est qu'il ne tient qu'à nous pour qu'il fasse beau un jour.

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/ Éloge de Rien, Anonyme, éditions Allia (2008)

atelier local : L’architecture, comme la littérature, est “utile” car elle est “inutile” (N. Ordine). En elle-même, et au-delà de la simple construction, l'architecture ne sert à rien, et n’est dédiée à personne ni à une utilité en particulier. À l'instar de ce livre, anonyme et publié pour la première fois en 1730, notre architecture s'efforce d'être un éloge de rien et, dans la mesure du possible, d'être aussi faite de rien. Comme dans ce livre, nous croyons que toute l’architecture a un auteur qui est, dans une certaine mesure, insignifiant à connaître.

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/ Le maître ignorant. Cinq leçons sur l’émancipation intellectuelle, de Jacques Rancière, éditions Fayard (1987)

atelier local : Ce livre du philosophe français Jacques Rancière, écrit à partir des leçons du pédagogue Joseph Jacotot, cherche à démontrer que chacun est capable d'apprendre sur n'importe quel sujet, à partir de n'importe quel objet. Ce pourrait être un point de départ pour repenser l'enseignement de l'architecture. Cela signifie, en fait, qu'au lieu d'utiliser les questions les plus urgentes de la société pour penser l'architecture, l'architecture elle-même peut aussi être une clé d'entrée pour penser tout ce qui est au-delà d'elle-même.

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/ Stones against diamonds, de Lina Bo Bardi, Architectural Association (2013)

atelier local : L'oeuvre construite de Lina Bo Bardi suffit pour qu'on l'admire et pour qu'elle soit une référence dans la réflexion sur un projet. Mais la lecture de ses textes est essentielle pour comprendre les facettes les plus intéressantes de sa pratique; par exemple, une grande partie de la conception du projet architectural n'a pas eu lieu dans un bureau traditionnel, mais sur le chantier, à plusieurs mains. Un atelier local où l'intervention du maçon et du charpentier a pesé autant que celle du client et des ingénieurs, toujours guidés par des intentions propres à l'architecture.

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/ Un féminisme décolonial, de Françoise Vergès, éditions La fabrique (2019)

La "ville", symbole du cosmopolitisme et de la diversité, ne l'est pas vraiment de la même manière pour tout le monde - qui a réellement accès aux espaces centraux de la ville ? Et qui n'y accède que pour laver les sols avant le début de la journée des autres? Dans ce livre, Françoise Vergès mène une réflexion approfondie sur la dimension structurelle du racisme et du machisme dans notre société, et sur la manière dont cela se traduit dans l'organisation de l'espace dans la ville capitaliste et ses périphéries négligées. Un livre qui aborde l'espace et l'architecture de la ville sous d'autres angles très éclairants.

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