Nous vous proposons des ouvrages à mettre dans votre valise pour les vacances !
Voici 3 sélections pour ambiance plutôt studieuse ou plutôt déconnectée :
* des essais en petit format à sortir en terrasse pour prendre le temps de réfléchir à tête reposée sur la pratique de notre métier et de revenir plein d'idées à la rentrée ;
* des romans et de la littérature à lire sur la plage pour vagabonder dans des villes et des paysages réalistes ou imaginaires ;
* des bandes dessinées pour flâner dans son hamac et découvrir de poétiques illustrations.
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A la rentrée, on a plein de belles choses à vous présenter ( + de sélections, + de partenariats, + de rencontres, + de stands, ...).
En attendant, bel été à vous !
* Béton : Arme de construction massive du capitalisme, d’Anselm Jappe - éditions l’Echappée : une critique du matériau béton et de ce qu'il représente, illustrée par de nombreux exemples, et de celle de l'architecture moderne et de l'urbanisme contemporain ;
* Ce que sait la main, de Richard Senett - Albin Michel : en faisant le procès de notre modernité, de l'importance supérieure accordée à l'intellectualisme, Richard Sennett écrit un texte fort sur la dignité de l'homme, qui se révèle et s'actualise dans cette forme de « savoir faire », de rapport à soi, à la matière, aux autres ;
* Réparons la ville, de Chrisine Leconte et Sylvain Grisot - éditions Apogée : dans ce livre, les auteurs sont optimistes : puisque l'essentiel de la ville de 2050 est déjà là, il est temps d'en assumer l'héritage et d'engager sa transformation. Comment faire ? En réparant la ville pour la rendre adaptable à nos envies et nos besoins. En bâtissant une ville qui donne envie d'y vivre.. ;
* L'architecte et l'existant : construire avec ce qui est déjà là, sous la direction de Jana Revedin - éditions Alternatives : pourquoi les architectes du XXIe siècle ne pourraient-ils pas - pour combattre la brutalité de la ville contemporaine qui malmène ses habitants autant qu'elle est malmenée par les ruptures climatiques et écologiques -, opérer le croisement de toutes les ressources existantes en termes matériels, historiques et symboliques, pour construire autrement ? ;
* Traité de l’habitat : le Mayamata - éditions Belles Lettres, morceaux choisis introduits, commentés et traduits du sanskrit par Bruno Dagens, illustrations et croquis de Benjamin Van Blancke : ce traité sanskrit d’architecture, rédigé par un auteur inconnu résidant dans l’Inde méridionale, est l’un des textes les plus complets au sujet des bâtiments et des agglomérations de l’Inde classique, notamment en pays tamoul et malayalam ;
* La vie des objets : les métiers d’art, une écosophie pratique, de Aurélien Fouillet - éditions Ateliers d’Art de France : cet essai nous invite à découvrir les métiers d’art sous un angle sociologique et philosophique, et à prendre conscience de leur influence déterminante dans le questionnement de notre société contemporaine et des enjeux de demain.
* Intérieur, de Thomas Clerc - éditions Folio : l'appartement de Thomas Clerc fait 50 mètres carrés. Il y vit depuis 10 ans. Il y passe la majeure partie de son temps. Sans doute parce qu'il est un homme d'intérieur, il a entrepris d'en faire le tour intégral avec cette espèce de vertige qui le pousse toujours à épuiser la totalité d'un espace ;
* Les pierres sauvages, de Fernand Pouillon - éditions Points : ce roman culte se présente comme le journal du maître d’œuvre qui, au douzième siècle, édifia en Provence l’abbaye du Thoronet, exemple d’architecture cistercienne. Jour après jour, nous voyons ce moine constructeur aux prises avec la faiblesse des hommes et l’inertie des choses, harcelé par les éléments contraires, et plus encore, par ses propres contradictions ;
* Naissance d'un pont, Maylis de Kerangal - éditions Folio : ce livre part d'une ambition à la fois simple et folle : raconter la construction d'un pont suspendu quelque part dans une Californie imaginaire à partir des destins croisés d'une dizaine d'hommes et femmes, tous employés du gigantesque chantier. Un roman-fleuve, «à l'américaine», qui brasse des sensations et des rêves, des paysages et des machines, des plans de carrière et des classes sociales, des corps de métiers et des corps tout court ;
* Les villes invisibles, Italo Calvino - éditions Folio : au fil du récit, Italo Calvino dresse le portrait de villes inventées, symboliques, surréalistes. On ne sait à quel passé ou présent ou futur appartiennent ces cités qui portent toutes le nom d'une femme. Peu à peu, le lecteur est conduit au milieu d'une mégalopolis contemporaine près de recouvrir la planète. Et tout au long passent des villes qui ne peuvent exister qu'en rêve : filiformes, punctiformes, dédoublées, effacées ;
* Le grand jeu, Céline Minard - éditions Rivages : installée dans un refuge high-tech accroché à la paroi d’un massif montagneux, une femme recherche la solitude pour tenter de répondre à une question simple : comment vivre ? Mais une présence inattendue dans ces montagnes isolées va bouleverser ses résolutions ;
* L'ombre du vent, de Carlos Ruiz Zafon - éditions Actes Sud : dans la Barcelone de l'après-guerre civile, « ville des prodiges » marquée par la défaite, la vie est difficile, les haines rôdent toujours. Par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon - Daniel Sempere, le narrateur - dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés.
* Citéruine, de Jérôme Dubois - éditions Matière : Citéruine est une ville désolée, vidée de ses habitants, usée par le temps et l'abandon - guerre ? catastrophe ? génocide ? effondrement ? Elle est le reflet parallèle, le reste ou le cauchemar d'une ville possible, d'une grande ville étale sans centre ni périphérie, une mégalopole postindustrielle et surpeuplée ;
* La jeune femme et la mer, de Catherine Meurisse - éditions Dargaud : dans une nature magnifiquement retranscrite par un trait de plume précis, où plane l'ombre d'Hokusaï et des maîtres de l'estampe, Catherine Meurisse - en résidence d'artiste à la Villa Kujoyama à Kyoto - propose avec un récit initiatique qui questionne la place de l'Homme dans la nature et le recours à l'art pour saisir les paysages qui disparaissent ;
* A travers, de Tom Haugomat - éditions Thierry Magnier : ce roman graphique suit la trajectoire d’un homme au destin singulier, qui chérit le rêve de devenir astronaute. De sa naissance à sa mort, toutes les grandes étapes de sa vie sont évoquées. Le principe du livre repose sur un jeu de regards entre ce que vit le personnage et ce qu’il voit, toujours à travers un prisme particulier (le trou de la serrure, une loupe, une fenêtre, un écran, etc.) ;
* Un soir de fête, et autres nouvelles touristiques, de Nina Lechartier - éditions Magnani : Nina Lechartier nous invite à découvrir dans son livre, un univers fantastique, mystérieux, beau, sidérant, absurde et drôle - peuplé de monstres inédits, de créatures formidables, aussi pathétiques qu'attachantes : partir faire la fête au château du baron de Ranfler-Rantler, partir en vacances vers l'étrange pays de Krask, partir déguster un barbecue dans les tréfonds d'un camping perdu en forêt, etc. ;
* Le monde Lectol, Louis-Loup Collet - éditions Helice Helas : Louis Loup Collet, plus jeune que Platon et les illustres prédécesseurs de la perfection idéale, propose, avec Le monde Lectol, sa version de l'utopie. Le monde Lectol, ce sont des dessins de grand format, déposés dans une caisse en bois, qui ouvrent une fenêtre sur le monde de demain, ou, plus précisément, sur la ville de Lausanne juste avant l'an 2550, à l'ère biobotique ;
* Le msytère de la maison brume, de Lisa Mouchet - éditions Magnani : cette enquête policière en vue subjective se double d’une expérience graphique et narrative étonnante, au croisement des univers de David Lynch, d’Agatha Christie et de David Hockney.